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LES INFOS

 
POLLUTION / GHAZAOUET :  
Le Wali préside une réunion avec le  
Mouvement Associatif 
 
 
« Etablir un diagnostic pertinent pour apporter la thérapie appropriée »  
 
Les émissions des rejets toxiques et le phénomène de la pollution ont été le thème central 
d’une rencontre de travail présidée dernièrement par Mr. Zoubir BENSABANE,  
wali de Tlemcen à Ghazaouet et ayant regroupé les représentants du mouvement associatif 
versés dans la question environnementale, des citoyens, ainsi que des travailleurs  
de l’entreprise de l’électrolyse de zinc. 
Dans une intervention introductive le premier responsable de la wilaya a d’abord esquissé les grandes lignes du programme de la relance économique prôné par les pouvoirs publics en s’attardant particulièrement sur le volet de l’environnement qui constitue a t-il souligné ‘’un paramètre important dans la gestion du développement local.’’  
Enchaînant par la suite sur le cas de Ghazaouet, le wali a d’emblée situé ce problème dans sa véritable configuration en mettant en relief les risques de maladies générés par les rejets gazeux, liquides et solides de l’usine METANOF.  
Cette brèche a été saisie au vol par des représentants d’association de l’environnement qui n’ont pas manqué dans leurs interventions successives de concentrer des tirs groupés sur cette unité spécialisée dans le cuivre et ses dérivés.  
« On a marre de subir les effets néfastes de ce monstre. A chaque fois on nous gave de promesses pour améliorer la situation mais rien ne se profile à l’horizon. Et si vous analysez la croûte de la colline « Le Mont Blanc » qui surplombe l’usine vous pouvez remarquer à loisir qu ‘elle renferme tous les éléments du tableau de Mendeleïev » fera observer un membre d’une association de l’environnement.  
Dans ce sillage d’autres intervenants n’ont pas manqué de lui emboîter le pas pour demander carrément la fermeture de l’usine.  
« Nous sommes 40 mille habitants qui souffrent quotidiennement des effets de cette pollution. Les rejets gazeux ont augmenté le nombre d’asthmatiques, les résidus liquides ont pollué le port et les rejets solides ont décimé la flore et la faune marine. Ghazaouet renferme une façade côtière qui n’est plus pourvue de moules d’oursins et d’algues car ces espèces ont été neutralisées par les déchets toxiques tient à indiquer avec force un représentant de l’association de l’environnement.  
Ces interventions ont laissé coi l’assistance.  
De son coté le wali a tempéré les ardeurs pour dire : « Le mal existe et il faudra trouver la thérapie appropriée en se basant sur un diagnostic pertinent », a t-il souligné.  
A ce sujet une délégation du ministère de l’aménagement conduite par un inspecteur général de l’environnement s’est rendue le jour même à Ghazaouet pour examiner la situation et se rendre sur le site pour voir de près le cadre dans lequel évolue l’unité METANOF.  
Dans ce contexte le directeur de l’unité d’électrolyse de zinc a saisi l’opportunité de cette rencontre pour signaler que : « Dès le 15 septembre prochain la situation sera rétablie avec l’installation d’un nouvel équipement pour remplacer celui qui se trouve au niveau de l’atelier de grillage d’acide et qui est la cause principale de ce phénomène de pollution. »  
A ce titre il convient de souligner qu’un contrat a été signé avec une entreprise espagnole dénommée ‘’ASTURIANA’’ pour un montant de 45 milliards de Cts en vue de procéder au renouvellement de l’atelier de grillage acide. Cette enveloppe a été traitée sur la base d’un crédit acheteur entre la BEA et l’organisme financier espagnole BBA. Avec ce nouvel équipement qui mobilisera une équipe de 30 techniciens étrangers mettra fin à la situation qui prévaut au niveau de l’usine » a indiqué le premier responsable de l’entreprise.  
Avec cette intervention et cette date repère ont mis du baume au cœur des présents qui voient déjà dans cette opération la fin d’un calvaire datant voilà d’ il y a plus de 27 ans depuis l’installation de cette usine qui a été toujours montrée du doigt par le commun des citoyens de Ghazaouet.  
Notons au passage que l’usine de Ghazaouet qui emploie près de 750 travailleurs disposent également d’équipements pour atténuer les effets divers de rejets notamment les électrofitres et une station d’épuration, mais cela reste insuffisant pour ce mastodonte qui ‘’crache’’ chaque jour que Dieu fait, des masses importantes d’émissions toxiques.  
S.Z.  
 
 
 
>> Encore des évacuations vers le CHU de Tlemcen...  
Ghazaouet, dans la wilaya de Tlemcen, croule sous les ordures et l'oued Ghazaouana, véritable foyer de vecteurs nuisibles, agresse encore non seulement la vue, mais constitue un danger sur la santé des citoyens, plus particulièrement les riverains. En dépit de cela, la situation épidémiologique dans la ville ne serait pas aussi alarmante qu'on le croit...  
 
 
Selon des statistiques du secteur sanitaire, contenues dans un rapport descriptif et portant sur l'année en cours, le SEMEP (Service épidémiologique de médecine et prévention) a eu à prendre en charge au cour de la saison des fêtes 65 cas d'intoxication alimentaires, dont 51 dus à la consommation de gâteaux et 14 cas par suite à des repas collectifs. En ce qui concerne les zoonoses, il a été enregistré 54 admissions à l'hôpital durant l'année et il est question de 140 cas de morsures de bêtes, tous pris en charge. Au 8 octobre 2003, seulement 4 cas sporadiques de rougeole touchant des adultes ont été enregistrés. Le même rapport précise que pour les rhumatismes articulaires aigus (RAA), seul deux cas ont bénéficié d'un suivi médical. Pour ce qui est de la méningite, quatre cas sporadiques ont été déclarés et pris en charge, suivis d'une vaccination de l'entourage des malades et d'une chimiothérapie des sujets atteints. La maladie moyenâgeuse, la tuberculose est partiellement en régression. Les deux DAT du secteur sanitaire gérant trois daïras (Ghazaouet, Nedroma et Fellaouecene), ont suivi 76 cas en 2003 pour 88 cas en 1999 et 85 pour 2002. La conjonctivite apparue cette été est répertoriée comme tête de liste puisque le nombre de cas touchant la population depuis le 25 août 2003, à ce jour, est de 1.168 (705 cas dans la daïra de Ghazaouet et 463 celle de Nedroma). Dans les milieux scolaires, on en a enregistré 169 cas à Ghazaouet et 55 à travers les daïras de Nedroma et Fellaoucene. Quant au contrôle sanitaire aux frontières, les statiques font état de la détection de 66 cas d'infections sur des navires marchands et d'une surveillance sanitaire de l'équipage qui a touché 1.170 membres. En matière de santé scolaire, cette année, trois UDS (Unités de dépistage et de suivi en santé scolaire) seront ouvertes, le premier dans un lycée à Ghazaouet, une autre à Nedroma et la troisième dans un CEM de Mehrez. Il est aussi question de la création prochainement de deux CIM (centres d'informations médicales) à Ghazaouet et Nedroma. Si le volet préventif semble pour le moment satisfaisant, selon les professionnels de la santé, il n'en demeure pas moins que, comme le dira un citoyen, "la réalité de l'hôpital est amère et se traduit par une pénurie récurrente en moyens médicaux de soins, le mauvais entretien des équipements, une mauvaise prise en charge des malades au niveau des UMC, des conditions d'hébergement et de restaurations laissant à désirer, etc.". Par ailleurs, certains praticiens ne manquent pas de s'insurger contre les évacuations de malades vers le CHU de Tlemcen, alors que les spécialistes existent à l'hôpital de Ghazaouet, qui est d'ailleurs doté d'un bloc opératoire et d'un arsenal de matériel. Il faut dire que l'hôpital n'échappe pas à la "loupe" des gens et des rumeurs courent à propos d'une gestion laissant à désirer - en l'occurrence celle de l'ex-directeur. On parle dans ce contexte de certains travaux de réfection et d'embellissement dont l'utilité n'est pas prioritaire par rapport à la prise en charge des malades. On cite aussi l'exemple du véhicule de service - endommagé dans un accident survenu à l'ex-directeur -,réparé à coup de milliers de dinars sans aucune forme de procès. A. Rahmouni  

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Modifié en dernier lieu le 11.03.2005
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